Publié Le 27/10/2025
Souscrire une assurance professionnelle est une étape clé pour sécuriser l’activité d’une entreprise. Pourtant, beaucoup de professionnels commettent des erreurs au moment de signer leur contrat.
Ces imprécisions ou oublis peuvent avoir des conséquences lourdes : absence de couverture au moment d’un sinistre, cotisations plus élevées que nécessaire ou impossibilité d’obtenir une indemnisation.
Voici les 5 erreurs les plus courantes à éviter.
L’une des erreurs les plus fréquentes est de souscrire une assurance trop générique ou, au contraire, de multiplier les garanties inutiles. Chaque activité professionnelle présente des risques spécifiques : un restaurateur n’a pas les mêmes besoins qu’un consultant ou qu’un artisan du bâtiment.
Ne pas faire cette analyse en amont conduit souvent à deux situations :
Avant de signer, il est indispensable de dresser une cartographie des risques : locaux, matériel, données clients, responsabilité vis-à-vis des tiers, pertes d’exploitation, etc. Cette étape permet d’adapter le contrat à la réalité de l’activité.
Beaucoup d’assurés se concentrent sur les garanties incluses, mais oublient de lire attentivement les exclusions et les franchises du contrat. Ce sont pourtant ces éléments qui déterminent l’étendue de la couverture :
Il est essentiel de demander à l’assureur ou au courtier d’expliquer concrètement ce que cela signifie dans le quotidien de l’entreprise. Une lecture rapide des conditions générales est rarement suffisante : chaque mot compte.
Lors de la souscription, de nombreux professionnels déclarent une valeur approximative de leur matériel, de leur stock ou de leurs locaux pour réduire la prime d’assurance. C’est une erreur stratégique.
En cas de sinistre, l’assureur se base sur ces montants déclarés pour calculer l’indemnisation. Si la valeur réelle est plus élevée que celle déclarée, l’entreprise ne sera indemnisée que partiellement. À l’inverse, si elle est surévaluée, la prime sera inutilement plus chère.
Pour éviter cela, il est préférable de faire une évaluation précise et documentée : inventaire du matériel, factures, devis récents. Une mise à jour régulière (au moins une fois par an) permet de maintenir une couverture adaptée à l’évolution de l’activité.
Beaucoup d’entrepreneurs choisissent un contrat standard par simplicité. Pourtant, ce type de contrat ne couvre pas toujours les risques les plus importants pour certaines activités. Exemples fréquents :
L’assurance professionnelle doit être personnalisée : il vaut mieux consacrer quelques heures à ajuster les garanties que de se retrouver sans couverture au mauvais moment.
Un contrat d’assurance professionnelle n’est pas figé. Il doit évoluer en même temps que l’entreprise. Or, beaucoup d’assurés oublient de signaler à leur assureur des changements majeurs : agrandissement des locaux, acquisition de nouveaux équipements, embauche de salariés, diversification d’activité, ouverture d’un nouveau site…
Ces évolutions peuvent modifier les risques couverts et donc la pertinence du contrat. Si elles ne sont pas déclarées, l’assureur peut refuser une indemnisation en cas de sinistre lié à un changement non signalé.